Appâts :
  Les enrochements des ouvrages et des épis sont refuges d’une multitude de crustacés, de mollusques, d’alevins et des poissonnets venus eux-mêmes se nourrir du plancton.
  Tous les appâts trouvent donc leur place et le Bar est souvent au sommet de cette chaîne alimentaire.
  A vous donc de trouver le bon appât. Mais n’hésitez pas, lorsque vous pêchez un petit vif, à le lancer à quelques mètres des jetées pour tenter une belle pièce…

Les moments favorables :
Ne pêchez pas à n’importe quelle heure ! Dans certains endroits, s’ils passent au bas de l’eau, dans d’autres, ils chassent à mi-marée montante, au plein, voir au baissant. A chacun de trouver les moments les plus favorables pour chaque poste…

Matériel :
Sur la plupart des ouvrages, les cannes de pêche à soutenir ou de surf-casting, 3 à 4,20 m d’une puissance se 100 à 250 g, sont parfaitement adaptées à cette technique.
Les moulinets, qui doivent être assez résistants, ou très bien entretenus, doivent être garnis de nylon d’un diamètre de 40/100 minimum, jusqu’à 70/100.

Montages :
En général, pour pêcher le Bar, le plus employé est le long traînard raccordé au corps de ligne par un émerillon simple ou pater-noster avec comme lest un plomb simple, ou à grappin, voir même « boulons » ou « bougies » pour les fond accidentés et rocheux.
On peut également tenté le montage classique avec 3 ou 3 hameçons montés en potence, mais il est inefficace avec des vifs.

Ce type de pêche est abordable par tout le monde. Sachez que du bord, on peut prendre du bar avec du matériel procuré à coût très bas. Il suffit d’un peu de jugeote et d’expériences : vous pouvez récupérer des vieilles cannes, y ajouter des anneaux ou les remplacer… 
...voici par exemple un montage simple que l'on peut risquer dans les cailloux :